L’Anthropocène l’âge de l’homme, nouvelle ère géologique, celle des apprentis sorciers. Celle de l’Homme, l’Homo sapiens, boulimique dans l’exploitation de ses ressources depuis environ deux siècles, sans vraiment se soucier des conséquences de ses actes. Un appétit exponentiel qui péjore notre génération, et plus encore celles du futur. Mais comment cela a-t-il bien pu se faire ?
Au nom du progrès Un documentaire réaliste sur les évènements historiques significatifs, un bon résumé à voir absolument ! (le commentaire est en français sauf un court début en anglais sous-titré)
La période 2023-2027 sera avec une quasi certitude la plus chaude jamais enregistrée sur Terre, sous l’effet combiné des gaz à effet de serre et du phénomène météorologique El Niño, qui font grimper les températures, a averti mercredi l’ONU.
Que retenir ? ● Les pluies de mars et avril ont rechargé les nappes réactives à peu inertielles des secteurs arrosés ● La situation s’améliore considérablement sur le Massif armoricain, le littoral de la Manche et le Grand-Est
La situation demeure peu satisfaisante sur une grande partie du pays : 68% des niveaux des nappes phréatiques restent sous les normales mensuelles en avril (75% en mars 2023).
Risque de sécheresse sur les nappes à enjeux pour 2023 Selon le BRGM, les prévisions pour l’été 2023 se révèlent assez pessimistes, avec un risque de sécheresse fort à très fort sur une majorité des nappes. Les nappes ont connu un étiage sévère en octobre-novembre 2022 et la recharge de l’automne et de l’hiver 2022-2023 a été déficitaire. Seules les nappes ayant bénéficié d’une recharge excédentaire, notamment en fin d’hiver et début du printemps 2023, affichent un risque faible.
Il faut aussi pointer le phénomène météorologique El Niño, ce courant chaud du Pacifique qui va très probablement influencer le climat de nos régions et favoriser un état de sécheresse aggravée des nappes.
Il faut promouvoir l’agriculture locale, régional, nationale et européenne, afin de tendre à l’autosuffisance et ainsi globalement à aboutir à moins de dépendances extracontinentales. Nous avons perçu les conséquences négatives dues à trop de mondialisation, aux risques sanitaires inter-frontières, aux conflits non maîtrisés, etc …
Mais l’utilisation des sols doit se faire sans péjorer la biodiversité, et avec le respect que nous devons à l’environnement, en mutant rapidement sur d’autres pratiques agricoles.
Statistiques en relation avec ce compte-rendu: Population d’oiseaux et dynamique de la pression Les séries chronologiques d’oiseaux communs en Europe ont montré une baisse générale de l’abondance entre 1980 et 2016 (−25,4 % ± 2,8) ( Fig. 1. Ce déclin n’est pas également réparti entre les différents groupes d’espèces. Plus précisément, les populations d’espèces des terres agricoles ont été plus touchées (−56,8 % ± 4,9, Fig. 1 A ) que d’autres groupes d’oiseaux communs tels que les oiseaux des bois (−17,7 % ± 9,0, Fig. 1 B ), les citadins (−27,8 % ± 3,6, Fig. 1 C ), les habitants du froid (−39,7 % ± 3,1, Fig. 1 D ) et les habitants du chaud (−17,1 % ± 8,1, Fig. 1 D). De plus, les espèces des terres agricoles et des habitants du froid sont universellement en déclin dans presque tous les pays européens ( Fig. 1 A et D ), à l’exception de certains pays de l’Est pour lesquels les données de suivi sont disponibles sur une période plus courte, alors que les tendances sont plus diversifiées entre les pays, pour les citadins et les boisés ( Fig. 1 B et C ).
Une hétérogénéité significative des facteurs potentiels de changement des populations d’oiseaux existe entre les pays, notamment en ce qui concerne le type et l’intensité des changements d’utilisation des terres ( Fig. 2 ). Par exemple, l’intensification agricole (+2,1 % ± 0,9 entre 2007 et 2016, Fig. 2 A ) et l’urbanisation (+0,4 % ± 0,0 entre 2009 et 2016, Fig. 2 C ) sont plus sévères dans les pays d’Europe occidentale que dans les pays d’Europe orientale. Le changement de température est plus rapide aux hautes latitudes (+13,2 % ± 10,5 entre 1996 et 2016, Fig. 2 D ), tandis que la progression des forêts naturelles ou des plantations forestières est dépendante des pays (+2,1 % ± 0,1 entre 1996 et 2016, Fig. 2 B ).
La météorologie, il faut bien le reconnaître, est une science inexacte qui dépend plus de probabilités que d’affirmations. Mais aujourd’hui avec les modèles numériques, la précision sur un court ou moyen terme s’avèrent bien acceptables.
C’était envisagé ! Le cyclone #Mocha (ou #Moka) a abordé la #Birmanie, notamment à #Sittwe, et la situation s’avère plutôt difficile, voire catastrophique. Des précipitations importantes sont attendues, selon certains experts entre 200 et 800 millimètres, et des vents de plus de 200 km/h.
Hormis les conditions météorologiques, évoquons aussi les terribles conséquences pour les populations de ces contrées. Terrible !
Au lever du jour le 10 mai 2023, au-dessus de la mer du Labrador, le satellite t1 de la NOAA permet de visualiser un vaste système dépressionnaire. Il est aussi possible de distinguer la fumée des incendies de forêt à l’Ouest de Canada aspirée en direction du Sud-Est.
As the sun rises this morning, @NOAA's #GOESEast satellite can see a large low pressure system swirling over the Labrador Sea. Can you spot the wispy grayish-brown smoke from wildfires in western Canada being pulled in from the southwest? pic.twitter.com/gEYW49ZpOd
Vous devez être connecté pour poster un commentaire.