La perception d’une probabilité accrue d’un risque de sécheresse plane sur plusieurs départements du pays.
Pour ce premier semestre 2023, la Saône-et-Loire se trouve dans la ligne de mire d’une sécheresse des sols et des nappes phréatiques probablement aussi lourde de conséquence voire plus, que celle de 2022.
Les chiffres parlent d’eux-mêmes, les statistiques démontrent bien la carence d’apport d’eau pour ces dernières semaines.
Les conditions météos n’évoluent pas pour l’instant vers des améliorations pluvieuses notables.
Au 17 juin 2022, le déficit pluviométrique était de l’ordre de 28%, et pour comparaison au 17 juin 2023, il est de 18%.
Mais entre ces deux dates, la pluviométrie n’a pas pour autant satisfait le remplissage des nappes phréatiques, seule l’humidification des sols lors du printemps météorologique 2023 s’est avérée plutôt satisfaisante.
En Bresse louhannaise
Selon les normales pour la Bresse louhannaise établies par Météo France entre 1991 et 2020 à Montpont-en-Bresse, la pluviométrie au 1er semestre devrait se situer à 473,8 millimètres.
Le déficit pluviométrique à cette date pour 2022 avec un mois de juin particulièrement pluvieux était de l’ordre de 22%, et pour la même période en 2023, il est de 63%.
Pour ce premier semestre à l’inverse du département, le déficit pluviométrique en Bresse louhannaise est nettement plus élevé, ce qui démontre pour cette région une sécheresse problématique en devenir.
Les perspectives
Le phénomène météorologique El Niño, généralement associé à une augmentation des températures mondiales, a officiellement débuté et devrait « se renforcer graduellement » dans les mois qui viennent, a déclaré jeudi 8 juin 2023 l’Agence américaine d’observation océanique et atmosphérique (NOAA).
Les probabilités tendent à envisager des périodes plus chaudes pour les mois à venir, et concernant les perspectives pluviométriques, pour l’instant il n’y a pas de scénarios déterminants.
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