Il bourlingue entre Suisse et France, et s’imprègne profondément des milieux naturels qu’il visite pour prendre de belles images de cette nature sauvage encore intacte. Une fois de plus il nous emmène sur ses pas à la découverte d’ophidiens, de lépidoptères, d’insectes, de la faune avicole, de la faune en général. Une overdose oculaire sur la beauté de notre environnement !
Il est une beauté sensible dans le seul son de ces mots « la bonne terre ». Ils suggèrent à notre esprit la vision des divers éléments et forces de la nature travaillant en pleine harmonie. De tout temps l’imagination des hommes a été enflammée par la conception d’une « symphonie de la terre » … Fairfield Osborn – « La planète au pillage » 1948
Il se déplace, il randonne, prend son temps, parfois pendant de longs instants il observe. Et clic, il appuie sur son déclencheur, mitraille au besoin pour obtenir le meilleur. Il en connaît un bout sur les oiseaux régionaux ! Lors de ses déplacements, il les identifie parfaitement et si le doute s’insinue, il puise dans sa documentation très exhaustive. S’il croise des mammifères ou des insectes, il les observe à l’identique, et de même, il n’hésite pas à les fixer pour la postérité.
Un jour au hasard de l’une de ses randonnées, lors de la rencontre fortuite avec un loup à six kilomètres du centre de la ville de Genève, il a eu l’aubaine de quelques beaux clichés.
Super Denis ! Tout en sensibilité et plein d’empathie pour cette nature que nous devons préserver et envers qui nous avons un devoir de protection. Ses photos nous révèlent un magnifique témoignage de ce qu’il est encore possible de sauvegarder.
Il faut promouvoir l’agriculture locale, régional, nationale et européenne, afin de tendre à l’autosuffisance et ainsi globalement à aboutir à moins de dépendances extracontinentales. Nous avons perçu les conséquences négatives dues à trop de mondialisation, aux risques sanitaires inter-frontières, aux conflits non maîtrisés, etc …
Mais l’utilisation des sols doit se faire sans péjorer la biodiversité, et avec le respect que nous devons à l’environnement, en mutant rapidement sur d’autres pratiques agricoles.
Statistiques en relation avec ce compte-rendu: Population d’oiseaux et dynamique de la pression Les séries chronologiques d’oiseaux communs en Europe ont montré une baisse générale de l’abondance entre 1980 et 2016 (−25,4 % ± 2,8) ( Fig. 1. Ce déclin n’est pas également réparti entre les différents groupes d’espèces. Plus précisément, les populations d’espèces des terres agricoles ont été plus touchées (−56,8 % ± 4,9, Fig. 1 A ) que d’autres groupes d’oiseaux communs tels que les oiseaux des bois (−17,7 % ± 9,0, Fig. 1 B ), les citadins (−27,8 % ± 3,6, Fig. 1 C ), les habitants du froid (−39,7 % ± 3,1, Fig. 1 D ) et les habitants du chaud (−17,1 % ± 8,1, Fig. 1 D). De plus, les espèces des terres agricoles et des habitants du froid sont universellement en déclin dans presque tous les pays européens ( Fig. 1 A et D ), à l’exception de certains pays de l’Est pour lesquels les données de suivi sont disponibles sur une période plus courte, alors que les tendances sont plus diversifiées entre les pays, pour les citadins et les boisés ( Fig. 1 B et C ).
Une hétérogénéité significative des facteurs potentiels de changement des populations d’oiseaux existe entre les pays, notamment en ce qui concerne le type et l’intensité des changements d’utilisation des terres ( Fig. 2 ). Par exemple, l’intensification agricole (+2,1 % ± 0,9 entre 2007 et 2016, Fig. 2 A ) et l’urbanisation (+0,4 % ± 0,0 entre 2009 et 2016, Fig. 2 C ) sont plus sévères dans les pays d’Europe occidentale que dans les pays d’Europe orientale. Le changement de température est plus rapide aux hautes latitudes (+13,2 % ± 10,5 entre 1996 et 2016, Fig. 2 D ), tandis que la progression des forêts naturelles ou des plantations forestières est dépendante des pays (+2,1 % ± 0,1 entre 1996 et 2016, Fig. 2 B ).