Que retenir ?
● La période de recharge 2022-2023 a été déficitaire sur une grande partie du territoire.
● Les pluies du début du printemps ont permis d’engendrer des épisodes de recharge et de repousser le début de la période de vidange sur les secteurs les plus arrosés.
● En juin, les précipitations ont été peu bénéfiques pour les nappes.
● La vidange est active sur la plupart des nappes : 75% des points d’observation sont en baisse en juin (60% en mai).
Sur les deux-tiers nord du territoire, les niveaux sont en baisse.
Ce constat est habituel pour la période.
Les pluies de fin de printemps et de l’été ne sont que peu efficaces pour les nappes ; les eaux infiltrées dans les sols permettent d’humidifier les sols et profitent à la végétation.
Sur le tiers sud, les pluies de mai avaient permis d’humidifier les sols et d’alimenter la végétation.
En juin, les pluies ont eu un impact contrasté sur les nappes, selon la réactivité de la nappe et les cumuls pluviométriques locaux.
● Rapport complet sur la situation hydrogéologique au 1er juillet 2023
● En direct sur le site de la Météo de Montret (71440) en Bresse bourguignonne
Risque de sécheresse sur les nappes à enjeux pour 2023
Selon le BRGM, les prévisions pour l’été 2023 se révèlent assez pessimistes, avec un risque de sécheresse fort à très fort sur une majorité des nappes.
Les nappes ont connu un étiage sévère en octobre-novembre 2022 et la recharge de l’automne et de l’hiver 2022-2023 a été déficitaire.
Seules les nappes ayant bénéficié d’une recharge excédentaire, notamment en fin d’hiver et début du printemps 2023, affichent un risque faible.
Il faut aussi pointer le phénomène météorologique El Niño, ce courant chaud du Pacifique qui va très probablement influencer le climat de nos régions et favoriser un état de sécheresse aggravée des nappes.
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