Une lumière dans les ténèbres ?

Catégorie : Sécheresse

Nappes d’eau souterraine au 1er Juillet 2023

Que retenir ?
● La période de recharge 2022-2023 a été déficitaire sur une grande partie du territoire.
● Les pluies du début du printemps ont permis d’engendrer des épisodes de recharge et de repousser le début de la période de vidange sur les secteurs les plus arrosés.
● En juin, les précipitations ont été peu bénéfiques pour les nappes.
● La vidange est active sur la plupart des nappes : 75% des points d’observation sont en baisse en juin (60% en mai).

Sur les deux-tiers nord du territoire, les niveaux sont en baisse.
Ce constat est habituel pour la période.
Les pluies de fin de printemps et de l’été ne sont que peu efficaces pour les nappes ; les eaux infiltrées dans les sols permettent d’humidifier les sols et profitent à la végétation.
Sur le tiers sud, les pluies de mai avaient permis d’humidifier les sols et d’alimenter la végétation.
En juin, les pluies ont eu un impact contrasté sur les nappes, selon la réactivité de la nappe et les cumuls pluviométriques locaux.

Rapport complet sur la situation hydrogéologique au 1er juillet 2023
En direct sur le site de la Météo de Montret (71440) en Bresse bourguignonne

Risque de sécheresse sur les nappes à enjeux pour 2023
Selon le BRGM, les prévisions pour l’été 2023 se révèlent assez pessimistes, avec un risque de sécheresse fort à très fort sur une majorité des nappes.
Les nappes ont connu un étiage sévère en octobre-novembre 2022 et la recharge de l’automne et de l’hiver 2022-2023 a été déficitaire.
Seules les nappes ayant bénéficié d’une recharge excédentaire, notamment en fin d’hiver et début du printemps 2023, affichent un risque faible.

Il faut aussi pointer le phénomène météorologique El Niño, ce courant chaud du Pacifique qui va très probablement influencer le climat de nos régions et favoriser un état de sécheresse aggravée des nappes.

Deux mois catastrophiques de feux de forêts au Canada

Incendie au Nord-Est de la Colombie-Britannique.
Photo by Icon sport/BC Wildfire Service/Handout via Xinhua

Au Canada, on n’en finit plus d’éteindre les feux de forêts et deux mois après les premiers incendies, la situation ne s’améliore pas !
Contrairement à ce que l’on peut penser de leur origine, il semble bien que l’essentiel de ces embrasements exceptionnels de ce mois-ci, ne soit pas l’œuvre de la main de l’homme, mais qu’ils aient été déclenchés majoritairement par la foudre.

Ce n’est pas terminé, la plupart des incendies ne sont pas maitrisés, les moyens à disposition ne peuvent que très difficilement endiguer ces incendies à répétitions.
Environ 500 feux de forêt sont actuellement recensés.
Selon les autorités, 229 d’entre eux sont actuellement « hors contrôle ».

Le pays est sous le coup d’une catastrophe gigantesque avec des répercussions internationales.
La pollution des feux de forêt peut se propager sur de grandes distances, affectant même des régions éloignées des zones d’incendie.
Il en résulte qu’elle a été véhiculée par les vents, aux États-Unis et en traversant l’Atlantique, sur le continent européen.

New-York (USA)
New-York (USA)
Déplacement des fumées, région des Grands Lacs (Canada-USA)
Trajectoire des particules en direction de l’Europe

Pollution minimale en Europe, selon les scientifiques, mais quelques questions se posent entre les effets conjugués de la pollution ambiante et celle additionnée des particules de fumée des incendies canadiens.

Bilan simplifié des précipitation du département de la Saône-et-Loire, et de la Bresse louhannaise

La perception d’une probabilité accrue d’un risque de sécheresse plane sur plusieurs départements du pays.
Pour ce premier semestre 2023, la Saône-et-Loire se trouve dans la ligne de mire d’une sécheresse des sols et des nappes phréatiques probablement aussi lourde de conséquence voire plus, que celle de 2022.
Les chiffres parlent d’eux-mêmes, les statistiques démontrent bien la carence d’apport d’eau pour ces dernières semaines.
Les conditions météos n’évoluent pas pour l’instant vers des améliorations pluvieuses notables.

Au 17 juin 2022, le déficit pluviométrique était de l’ordre de 28%, et pour comparaison au 17 juin 2023, il est de 18%.
Mais entre ces deux dates, la pluviométrie n’a pas pour autant satisfait le remplissage des nappes phréatiques, seule l’humidification des sols lors du printemps météorologique 2023 s’est avérée plutôt satisfaisante.

En Bresse louhannaise

Bilans des précipitations pour la Bresse louhannaise (71) – juin2022/23

Selon les normales pour la Bresse louhannaise établies par Météo France entre 1991 et 2020 à Montpont-en-Bresse, la pluviométrie au 1er semestre devrait se situer à 473,8 millimètres.
Le déficit pluviométrique à cette date pour 2022 avec un mois de juin particulièrement pluvieux était de l’ordre de 22%, et pour la même période en 2023, il est de 63%.
Pour ce premier semestre à l’inverse du département, le déficit pluviométrique en Bresse louhannaise est nettement plus élevé, ce qui démontre pour cette région une sécheresse problématique en devenir.

Les perspectives
Le phénomène météorologique El Niño, généralement associé à une augmentation des températures mondiales, a officiellement débuté et devrait « se renforcer graduellement » dans les mois qui viennent, a déclaré jeudi 8 juin 2023 l’Agence américaine d’observation océanique et atmosphérique (NOAA).
Les probabilités tendent à envisager des périodes plus chaudes pour les mois à venir, et concernant les perspectives pluviométriques, pour l’instant il n’y a pas de scénarios déterminants.

Nappes d’eau souterraine au 1er Juin 2023

Que retenir ?
● La période de recharge 2022-2023 a été déficitaire sur une grande partie du territoire.
● Les pluies du début du printemps ont permis d’engendrer des épisodes de recharge et de repousser le début de la période de vidange sur les secteurs les plus arrosés.
● En mai, les pluies infiltrées ont généralement été inexistantes ou insuffisantes pour engendrer un épisode de recharge.
● La vidange est active sur la plupart des nappes : 60% des points d’observation sont en baisse (38% en avril).

Courant mai, la situation des nappes n’évolue que peu et demeure globalement peu satisfaisante : 14% des points d’observation sont au-dessus des normales mensuelles (17% en avril), mais 66% des niveaux restent modérément bas à très bas (68% en avril) et 19% sont très bas (20% en avril).
La situation est proche de l’année dernière (69% des niveaux sous les normales en mai 2022) mais plus contrastée.

Rapport complet sur la situation hydrogéologique au 1er juin 2023
En direct sur le site de la Météo de Montret (71440) en Bresse bourguignonne

Risque de sécheresse sur les nappes à enjeux pour 2023
Selon le BRGM, les prévisions pour l’été 2023 se révèlent assez pessimistes, avec un risque de sécheresse fort à très fort sur une majorité des nappes.
Les nappes ont connu un étiage sévère en octobre-novembre 2022 et la recharge de l’automne et de l’hiver 2022-2023 a été déficitaire.
Seules les nappes ayant bénéficié d’une recharge excédentaire, notamment en fin d’hiver et début du printemps 2023, affichent un risque faible.

Il faut aussi pointer le phénomène météorologique El Niño, ce courant chaud du Pacifique qui va très probablement influencer le climat de nos régions et favoriser un état de sécheresse aggravée des nappes.

Notre maison brûle et il n’est plus possible de regarder ailleurs !

De la fumée s’élève d’un incendie de forêt dans le complexe de Donnie Creek au sud de Fort Nelson, Colombie-Britannique, le 27 mai. © B.C. Wildfire Service / via REUTERS

Aujourd’hui encore, le feu se propage à Tantallon aux alentours d’Halifax, la capitale de la province canadienne de Nouvelle-Écosse provocant stupeur et désolation.
Des hectares de bois carbonisés, des maisons dévastées, des évacuations de populations, la présence des soldats du feu quasi permanente avec des résultats difficiles à obtenir …

Les zones qui font l’objet d’un ordre d’évacuation sont à une trentaine de kilomètres d’Halifax, la capitale.
Impressionnante vue d’avion sur ces incendies de forêt !
Dans l’Alberta au Canada, des feux de forêt « sans précédent »

L’état de sécheresse, conséquence du dérèglement climatique, se multiplie sur la planète.
C’est l’un des thèmes environnementaux les plus inquiétants auquel nous devons aujourd’hui faire face.
Raréfaction des ressources en eau potable et multiplication des incendies sont en passe de devenir notre quotidien.

Ces gigantesques incendie illustrent bien le dérèglement climatique.
À terme à un moment ou à un autre, probablement que tout un chacun sera concerné et impacté.

La Terre pourrait connaître ses années les plus chaudes entre 2023 et 2027

La Terre pourrait connaître ses années les plus chaudes entre 2023 et 2027.html

La période 2023-2027 sera avec une quasi certitude la plus chaude jamais enregistrée sur Terre, sous l’effet combiné des gaz à effet de serre et du phénomène météorologique El Niño, qui font grimper les températures, a averti mercredi l’ONU.

Nappes d’eau souterraine au 1er mai 2023

Que retenir ?
● Les pluies de mars et avril ont rechargé les nappes réactives à peu inertielles des secteurs arrosés
● La situation s’améliore considérablement sur le Massif armoricain, le littoral de la Manche et le Grand-Est

La situation demeure peu satisfaisante sur une grande partie du pays : 68% des niveaux des nappes phréatiques restent sous les normales mensuelles en avril (75% en mars 2023).

https://www.brgm.fr/fr/actualite/communique-presse/nappes-eau-souterraine-au-1er-mai-2023

Risque de sécheresse sur les nappes à enjeux pour 2023
Selon le BRGM, les prévisions pour l’été 2023 se révèlent assez pessimistes, avec un risque de sécheresse fort à très fort sur une majorité des nappes.
Les nappes ont connu un étiage sévère en octobre-novembre 2022 et la recharge de l’automne et de l’hiver 2022-2023 a été déficitaire.
Seules les nappes ayant bénéficié d’une recharge excédentaire, notamment en fin d’hiver et début du printemps 2023, affichent un risque faible.

Il faut aussi pointer le phénomène météorologique El Niño, ce courant chaud du Pacifique qui va très probablement influencer le climat de nos régions et favoriser un état de sécheresse aggravée des nappes.

Les nappes phréatiques en Bresse bourguignonne

L’image des nappes phréatiques pour la France démontre, en ce qui concerne la Bresse bourguignonne, un niveau modérément bas.
Globalement, la recharge des nappes pendant la période printanière n’est pas optimum, la végétation absorbe l’essentiel des averses pour son propre développement.

La pluviométrie de ces dernières semaines n’enrayera probablement pas le déficit actuel.

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